Une course à pied repose sur le mouvement des pieds, la vitesse, la phase d’appui, et les chaussures de marche. On craint souvent les définitions suivantes : « Pronateur, supinateur, universel ». Comment peut- on s’en défaire ?Voyons dans cet article l’essence de ces précisions. Comment ça fonctionne ?
Les trois types de foulée
Classique chez les coureurs, la question de foulée est primordiale. On se renseigne à l’achat de nouvelleschaussures sport foulée.C’est tellement pratique puisque la marche nécessite ce déplacement avant et arrière du pied. On distingue trois types de foulée : la foulée universelle ; la foulée pronatrice et la foulée supinatrice. Ces trois types de foulée ne sont ni rattachés à des handicaps nià des maladies chroniques. Justement, ce sont des termes scientifiques signalant le mouvement spontané du pied à l’encontre du sol pour vous permettre d’avancer, voire donner une allure de coureur. Pas de panique, c’est tout à fait naturel !
La foulée universelle établit la « posture parfaite » du coureur. En effet, le talon et la cheville sont en harmonie, aucun risque de blessure ou de torsions n’est envisageable. Comment ça marche ? Une foulée universelle concentre l’appui du coureur sur la totalité de l’avant du pied. Pour une poussée terminale, le talon contribue pour donner une puissance et un avancement rapide.
La foulée pronatrice : nous nous retrouvons tous dans cette catégorie. La nature humaine marche à la foulée pronatrice. Pourquoi ? Le mouvement de pronation consiste à mener le pied vers l’extérieur pour ensuite le ramener vers l’intérieur pendant sa pose au sol.La pression du pied se trouve singulièrement autour du gros orteil. Autrement, cette pratique est constatée à travers les chaussures usées.
La foulée supinatrice ou sous-pronatrice affecte moins de 10% des coureurs. L’appui du coureur est concentré vers l’extérieur de la chaussure. Ce mouvement affecte la cheville, en lui donnant une mauvaise posture. Ce déroulé pourrait engendrer un grand risque de foulure ou de torsions lors d’un faux-pas.
Les risques et les corrections
La foulée ne peut pas se corriger. Toutefois, on peut prendre des mesures pour l’améliorer. C’est évidemment le rôle des spécialistes tels que l’ostéopathe, les podologues, les kinésithérapeutes. De ce fait, rechercher la bonne posture de chaque individu, établir l’équilibre du corps et porter attention à l’asymétrie. Il est nécessaire de se baser sur la totalité de l’individu c’est-à-dire de la tête au pied.
Pour chaque type de foulée, des risques peuvent surgir : la foulée pronatrice se remarque par une pression concentrée à l’intérieur de l’avant-pied, autour du gros orteil. Le danger ?De fréquentes ampoules, d’aponévroses plantaires et dumétatarse-avant. Le déroulé du pied peut provoquer des blessures au niveau du tibia, la cheville et le tendon d’Achille. Concernant la foulée supinatrice, le pied se repose sur les derniers petits orteils : le risque de tendinite est à ne pas négliger. Le coureur peut également souffrir au niveau des articulations surtout le genou, des durillons répétitifs,…
Malgré ces risques, des solutions sont envisageables. Avant de courir, connaitre son type de foulée est irréversible. À partir de ce moment, les chaussures peuvent être personnalisées dans l’optique de s’adapter au milieu et aux conditions de la course.
Bien dans sa peau
Quel que soit votre type de foulée, il faut se rappeler que ces termes « universels – supinateurs- et pronateurs »ne jouent pas sur le terrain. Plus important est d’être bien dans sa peau, dans sa tête et dans ses baskets. Certes, vos appuis sont une partie de la course mais la totalité ne réside pas là. En cours de route, il faut trouver l’équilibre de votre corps afin de ne pas contrarier le système articulaire et le mouvement des pieds.
Les chaussures sport foulée sont en parfait accord avec le coureur. Selon sa morphologie et ses intérêts, l’aide d’un spécialiste serait la bienvenue. À votre santé !
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